POUR NOS VICTIMES DE GUERRE - Fuyant l'invasion allemande et les destructions
causées par les bombardements, les populations civiles du Nord puis
de Paris se précipitent paniquées vers le Sud. Sur les routes
envahies par les réfugiés, un verre d'eau ou un litre d'essence
se paie à prix d'or ; le mitraillage des colonnes de réfugiés
par les avions Stukas ajoute encore à la confusion. Au total, cet
exode de mai-juin concernera plus de 6 millions de personnes, qui retrouveront
souvent à leur retour leur maison pillée. |